Marchand de Sable et autres longueurs...

Le superbe 6A de la dalle mediane

Retour a l’envers – une promesse faite avec Nathanael depuis longtemps : Revenir plonger les mains dans les fissures de granite.

Une montée sous le crachin chamoniard – quelques longueurs dans les nuages, histoire de s’échauffer le premier jour… puis une grande et belle journée de grimpe – histoire d’aller au sommet de la tour rouge. Savourer chacune des longueurs de « marchand de sable »…

Une seule obligation, finir cette voie que j’avais déjà parcourue 3 fois mais jamais totalement terminée (il me manquait les 2 dernières longueurs). Cette voie est toujours aussi belle, en particulier le 6A dans la dalle du milieu est vraiment magique – un des plus beau 6A du massif. Le 6A de L10 mérite aussi le voyage – paume sur cette belle dalle a knobs  et ces spits qui sont « trop loins  ».

J’avais oublié comme cette voie est enthousiasmante – une voie soutenue – il n’y aucune vrai longueur facile, a part les 4c – et le plaisir de la grimpe est maximum ! vive le granite !

Dans le piege a la tour verte - echauffe...

Pour moi, c’était aussi le moment de reprendre la grimpe en tête, tout le wk, en posant ses protections… que du plaisir – la grimpe que j’aime.

Ce fut aussi l’occasion de rencontrer les biens sympas, Pieter & Anna– de vrais pur grimpeurs – et de partager nos aventures sur les rochers du mont blanc et d’ailleurs…

Biensur, grand merci Nathanael pour ce beau séjour – Vivement le prochain,

Anna dans l'alchimie du temps qui passe - une superbe voie que je recommande

vraiment classe ce rocher !

La dalle de L10

Les anecdotes ?

On arrive vendredi midi au refuge – brouillard, nuages… on entend des voies…manifestement des grimpeurs sont a l’attaque de la tour verte… On file dire bonjour aux gardiennes, puis c’est le casse-croute.. tranquille. 13h30 on file vers la tour verte grimper ququ longueurs – on rencontre 2 grimpeurs, le leader viens de terminer la première longueur… manifestement ils ne sont pas rapide…du coup on prend une voie a cote – mais on les rejoints au bout de 3 longueurs…et la ca bouchonne … bref après la 4eme longueur, on décide de descendre a l’apéro et tirer des rappels – il est 16h30… il commence a pleuvoir… ils leur restaient 3 longueurs de grimpe… 21h – ils arrivent au refuge – il a du pleuvoir pendant bien 2 heures.. ils ont fini la voie du piege – quelle persévérance. Le lendemain, alors que nous sommes déjà haut dans la tour rouge, je revoie la cordée traversant le glacier de l’envers… je me dis qu’ils ne vont pas aller bien loin…1h apres je les vois rentrer. Discussion avec la gardienne « ils voulaient aller a l’aiguille de la république en partant a 10h du mat… et tant qu’a faire, y aller par République Bananière ! on a bien essaye de les dissuader mais bon… ». Le soir, 19h, je bois ma bière sur la terrasse du refuge, je voie la cordée sortir a niveau d’une des voies facile de l’éperon sous le refuge… bref, c’est l’été a Chamonix, la population est beaucoup plus diversifie – l’expérience, la prise de décision n’est pas toujours bien au rendez-vous – certains apprennent sur le tas – c’est le droit de chacun… faites gaffe aux cordées au-dessus, en dessous… même en respectant chacun, nous n’avons pas forcement les même référentiels…